L’enquête COVID-19 de Zervant examine les problèmes auxquels sont confrontés les entrepreneurs en Europe
Le coronavirus affecte tout, et par tout, nous entendons vraiment tous les aspects de la vie imaginables. Travail, santé, loisirs, relations, voyages, vie sociale, sport, restaurants, bars – tout ce que vous voulez : le fléau de COVID-19 est désormais ancré dans nos vies. Cependant, il devient de plus en plus évident, qu’il affecte aussi tous les types d’entreprises de l’économie – des indépendants aux géants multinationaux.
Sommaire
Le chômage à un niveau record
En France, plus de 12 millions de travailleurs ont été mis en congé dans le cadre de l’option gouvernementale du maintien des employés grâce à l’option du chômage partiel. Afin de comprendre dans quelle mesure nos clients ont été touchés, nous avons mené une enquête COVID-19 complète le mois dernier.
Notre enquête sur les coronavirus
Pourquoi donc mener une enquête qui nous révèle ce que nous connaissons déjà ? Parce que la situation est différente de tout ce que nous avons connu auparavant. Dans ce cas précis, il n’y a pas de précédent, pas d’experts expérimentés et certainement pas de solution miracle. Par conséquent, nous devons en tirer des conséquences et rapidement. En analysant ces données et en les transmettant à des personnes comme vous, nous espérons trouver du sens au milieu de tout ce chaos et limiter l’impact économique.
Pour avoir une compréhension globale de la façon dont les entreprises se font actuellement face à la situation, nous voulions nous faire une idée des problèmes auxquels les entreprises en Europe sont aujourd’hui confrontées. Sans surprise, seulement 6,5 % des répondants estiment que la situation mondiale a eu un impact positif sur leur entreprise. Cependant, les notes d’espoir se trouvent ailleurs : 10,5 % des répondants estiment que le virus n’a eu aucun effet sur leur entreprise et 13 % d’entre eux ne savent pas comment les choses vont se dérouler. Enfin, ce n’est un choc pour personne : 73 % des entrepreneurs ayant répondu considèrent que la situation mondiale a un effet négatif sur leur entreprise.
Le travail s’est tari
En ce qui concerne les mesures gouvernementales qui ont été mises en place pour freiner la propagation à court terme du virus, 14 % des personnes interrogées ont indiqué que la totalité leur charge de travail a été reporté à une date indéterminée, tandis que 17 % d’entre elles ont déclaré que 70 % de leur travail ou plus avait cessé en raison des mesures de prévention- ce qui donne un chiffre combiné de 31 % des répondants qui ont perdu plus des deux tiers de tout le travail. Seulement 15 % ont signalé un chiffre de report inférieur à 10 %. Il s’agit d’un rappel violent et sérieux de l’ampleur de l’impact sur les entreprises à travers le continent.
Alors que certains tentent de se diversifier pour survivre à court terme, d’autres profitent de la pause pour se concentrer sur d’autres enjeux. Un répondant finlandais estime que si le flux de travail n’est pas optimal, nous devons veiller à notre propre bien-être :
« Gardez au mieux vos routines quotidiennes. Le moment est venu de se soucier des choses qui autrement n’auraient pas pu être faites et de maintenir un certain rythme quotidien. »
Compte tenu des différents blocages en cours en Europe, les entreprises se demandent, à juste titre, combien de temps elles pourront survivre dans ces conditions. Bien sûr, c’est une spéculation et les chiffres varient énormément – de zéro jusqu’à 100 semaines. 5 % des répondants pensent qu’ils sont sur le point de se retirer du marché et ont moins d’une semaine de capital pour survivre. 42 % estiment que leur entreprise a une espérance de vie inférieure à 10 semaines.
D’un autre côté, près d’un quart (23 %) sont convaincus d’avoir au moins quatre mois pour voir les choses venir. Comme toujours, avec le sens de l’humour britannique qui le caractérise, un entrepreneur basé au Royaume-Uni a plaisanté : “Achetez tous les bitcoins ou l’or possible pendant que vous le pouvez encore- si vous avez de l’argent.”
Survivre au Coronavirus
Pourtant, beaucoup ont aussi émis une note de prudence alors que les entreprises se tournent vers leurs gouvernements respectifs pour obtenir de l’aide. Un propriétaire d’entreprise en Suède prévient :
« Ne vous laissez pas duper par l’argent du gouvernement. Il devra être remboursé avec un taux d’intérêt élevé. Si le but est d’offrir un soulagement, il doit être gratuit. »
D’autres croient que se serrer la ceinture est la voie à suivre.
« Essayez d’annuler tous vos prêts et négociez un loyer réduit », explique un autre entrepreneur suédois.
Un autre conseil, cette fois d’Allemagne, suggère d’obtenir de l’aide partout où vous le pouvez. “Remplissez les demandes de subventions fédérales et d’État. Vérifiez auprès de l’agence pour l’emploi pour trouver un nouvel emploi afin d’obtenir des liquidités et demandez également à vos amis et à votre famille s’ils connaissent des opportunités de travail..Enfin, quelques paroles de sagesse venues de Finlande sont les suivantes :
« Les entrepreneurs ne devraient pas être paralysés et suivre le troupeau. Gardez la tête froide et soyez réaliste. »
Une notion qui n’a cessé de se faire entendre tout au long de cette crise est que les entreprises fonctionnent sans fonds de réserve et que nous sommes confrontés à un effondrement complet. Nous l’avons vu avec des sociétés imposantes comme Virgin Airlines qui demandent d’énormes subventions gouvernementales juste pour rester à flot. Si le nombre d’entreprises en faillite imminente est préoccupant, il est également agréable de voir le pourcentage d’entrepreneurs qui se sentent confiants à court terme. En effet, 11 % des propriétaires d’entreprise ont la capacité de rester à flot plus d’un an dans les conditions actuelles.
Installer son bureau à domicile
Alors, quelle est la prochaine étape ? Bien que l’enquête fournisse des chiffres et des pourcentages concrets des effets du coronavirus, une chose qui est ressortie est l’aspect humain du monde des affaires. Les entrepreneurs se soucient clairement de leurs employés et les uns des autres, avec un réel sentiment d’unité.
Par exemple, un répondant en France déclare :
« Nous avons mis en place le télétravail autant que possible en amenant à nos employés un poste informatique et des documents à leur domicile. Nous devons prendre soin d’eux, et les informer des bonnes actions à mettre en place lorsqu’ils sortent et lorsqu’ils sont à la maison. Organiser des vidéoconférences et appeler vos employés chaque jour pour savoir comment ils se portent est également utile. »
Une communauté d’affaires
Un autre propriétaire d’entreprise allemand encourage ses pairs en disant :
« Restez forts et respectez les directives. Ensemble, nous pouvons le faire ! »
Un compatriote avait également une attitude positive. Il entend « tirer le meilleur parti de la situation et essayer de développer de nouvelles idées ».
Parmi les autres conseils, nous pouvons citer :
« Restez forts et soyez dans les starting-blocks – nous travaillons ensemble »
ou
« bonne chance à nous tous, cela demandera du courage ».
Répondants au sondage
Au total, 278 répondants de toute l’Europe ont pris le temps de répondre à nos questions et nous leur en sommes reconnaissants. Des gérants d’entreprises en Allemagne, en Finlande, en France, en Suède et au Royaume-Uni se sont impliqués, ce qui nous donne un excellent aperçu du continent.
Les préoccupations liées au Corona
Au cours des prochaines semaines et des prochains mois, nous allons analyser le reste des résultats de l’enquête. Cela nous permettra d’acquérir une connaissance plus approfondie de la façon dont les entreprises gèrent la situation du coronavirus, ainsi que de ce qu’elles ont l’intention de faire à l’avenir et des erreurs qui peuvent être évitées.
Si vous avez d’ores et déjà des préoccupations au sujet de votre entreprise pour lesquelles nous pouvons vous aider, n’hésitez pas à nous contacter, nous, Zervant. Nous sommes toujours disponibles et nous vous assurons de vous offrir les meilleures chances de survivre face à cette menace mondiale.
Lisez cet article pour tout savoir sur l’aide financière exceptionnelle de l’État destinée aux TPE, indépendants et micro-entrepreneurs.